l'inadéquation entre les taxes imposées par l'État Haitien et la réalité des déplacements

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M.MOISE ESTIVERNE

2/21/20252 min read

photo of white staircase
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L'assurance automobile en Haïti et le vol d'État qui ne garantissent pas la libre circulation des biens et des véhicules sur les routes publiques.

Pourquoi les contribuables n'interrogent-ils pas l'OAVCT en cette période prolongée d'instabilité routière et de blocage des départements en Haïti ?

Depuis plus de trois ans, Haïti est confronté à des instabilités sévères, entraînant une perte de contrôle de l'État sur divers aspects de la vie quotidienne. Les infrastructures routières sont gravement affectées, rendant les déplacements en véhicules privés limités à des trajets de 1 à 3 kilomètres, généralement entre les quartiers résidentiels et les lieux de travail. Paradoxalement, l'État continue d'imposer des taxes sur la base des mêmes tarifs, malgré la situation précaire. Si je souhaitais aujourd'hui me rendre à l'Arcahaie ou aux Gonaïves depuis Port-au-Prince en voiture privée, cela serait pratiquement impossible, tant pour des raisons de sécurité que pour les taxes supplémentaires imposées par des groupes armés qui contrôlent les routes.

L'État ne réalise-t-il pas un travail similaire ou n'adopte-t-il pas un comportement équivalent à celui des groupes armés ? En exigeant des paiements pour des services non fournis ou en demandant de payer pour des services que l'État lui-même ne peut pas garantir ? C'est une simple interrogation. De plus, l'État dont il est question ici est également contraint par des limitations géographiques et ne peut même pas circuler librement, ce qui peut prêter à sourire, mais constitue néanmoins une réalité.

N'est-il pas injuste de maintenir les contribuables au même niveau de frais de circulation ou d'assurance qu'auparavant, alors que l'État, en tant que garant de la sécurité nationale, semble adopter une attitude d'abandon ?

Il est impératif que ces injustices prennent fin. En tant que contribuables, nous devons exiger de l'État que la liberté de circulation soit garantie. Si nous ne pouvons pas nous déplacer librement, il serait juste que le coût de l'assurance soit réduit, voire annulé. De plus, il convient d'envisager des remboursements pour des fonds mal perçus, afin de rétablir l'équité.

Il n'est pas acceptable de supporter le coût des incompétents qui ne s'acquittent pas de leurs responsabilités, alors que nous, en revanche, nous nous acquittons des nôtres.